Vivez ou revivez les différentes interventions autour du sujet de l’isolement, de la contention, de la violence en psychiatrie.
Comment éviter la violence, et spécialement dans ce lieu où se gère l’angoisse, la perte de cohérence, l’effondrement subjectif, qu’est le pavillon d’hospitalisation psychiatrique, où la tension affleure en permanence ? Le travail au quotidien, dans un contexte difficile de pénurie de personnel, les problématiques institutionnelles, les dynamiques collectives permettent rarement de prendre un recul pourtant nécessaire. Ainsi, les pratiques coercitives y sont souvent pensées comme les seules réponses possibles, au nom de la protection des personnes contre des dangers pour eux-mêmes ou autrui.
Ce n’est pas pareil partout. Certaines équipes, certaines organisations, permettent de limiter le recours à ces pratiques en maîtrisant la dés-escalade, en soutenant l’apaisement… et diminuent ainsi les souffrances engendrées et partagées par tous. Alors qu’avons-nous à prendre des expériences d’autres équipes, d’autres lois, d’autres pratiques ?
Plutôt que de stigmatiser ces pratiques, forcément critiquables, et qui relèvent de logiques multiples, la J24 n’a que l’ambition de réfléchir ensemble à ce qui leur permettra d’évoluer dans le sens d’un progrès de la prise en charge et d’un respect des droits.